Il est à nouveau possible de rencontrer Louis-Ferdinand Céline en chair et en os. C’est le mercredi et le dimanche au théâtre de la Contrescarpe, par la magie de Stanislas de la Tousche. Le vieux pirate nous régurgite cette fois du Mort à crédit. La visite à la vieille tante Armide (« On allumait une […]
Nous sommes allés voir « Une mort dans la famille » d’Alexander Zerdin à l’Odéon (ateliers Berthier). Moment très fort. La pièce donne à voir le quotidien d’un Ehpad, et la famille de l’une des pensionnaires. Le théâtre semble y repousser ses limites car tout ce qui est montré ici de manière ultra réaliste n’est
Une mort dans la famille Lire la suite »
Quand les mamans spartiates disaient au revoir à leurs fils, elles ne leur chantaient pas comme Léo Ferré « ne rentre pas trop tard surtout ne prend pas froid ». Elles leur remettaient leur bouclier en disant : « Soit avec lui soit sur lui », ce qui voulait dire « Soit tu es vainqueur
Le livre et le bouclier Lire la suite »
J’ai aussi eu l’idée d’écrire un spectacle théâtral, dont j’ai achevé une première esquisse il y a deux ans. J’y faisais les portraits de quelques personnages plus ou moins illustres, de toutes époques et de toutes civilisations (Socrate, La Fontaine, Omar Khayyam, Montaigne, Ryokan, Wang Wei, Moitessier, Ibn Arabi), familiers aux lecteurs de mon blog,
L’oisiveté des sages Lire la suite »
Ils s’appellent Nivelle de la Chaussée, Baron, Legrand, Dancourt, La Harpe, Sedaine. Ils ont été actifs aux XVIIè et XVIIIè siècles, et leurs écrits occupent 40 volumes dans la bibliothèque de mes beaux-parents. Ce sont les auteurs de théâtre « de second ordre », d’après les imprimeurs Mame et Egron qui les ont publiés entre
De second ordre Lire la suite »
Pour un bon livre, combien de mauvais ? Il y a pour ma part fort longtemps que je ne m’oblige plus à lire in extenso les ouvrages qui m’embêtent, fussent-ils signés par les meilleurs auteurs. Je les laisse volontiers me glisser des mains au bout de deux ou trois chapitres. Henri Jeanson, qui fut critique
Mauvaises œuvres Lire la suite »
Nous arrivons au théâtre. Le technicien qui nous accueille est un grand moustachu aux manières rustiques. Il nous installe sur scène pour les balances, et nous découvrons que le plateau est traversé par un puissant courant d’air froid. — Qu’est-ce que c’est ? demande Marie Christine. Réponse du bonhomme : — En saison ça s’appelle
Asclépios (Esculape), dieu de la médecine, a son sanctuaire à Epidaure, en Grèce. On y venait pour consulter des médecins célèbres et faire soigner toutes sortes de maladies. Le site comprenait de nombreux bâtiments, dont un vaste portique à étage où étaient installées des couchettes sur lesquelles, d’après Wikipedia, « les pèlerins attendaient le rêve
Il s’était mis sur le tard au théâtre dans une troupe amateur, avait appris le rôle de Roméo avec tout l’enthousiasme dont il était capable, et quand quelqu’un lui avait dit : – Tu ne peux pas jouer Roméo à soixante-cinq ans, ce fut comme si le sol s’était dérobé sous ses pieds, et il
