otium

Otiosus

Poursuivant mon exploration de la notion d’otium, que j’ai déjà abordée plusieurs fois, et le faisant tranquillement (“per otium” eût-on dit justement en latin), je suis retourné consulter le Gaffiot (le Gaffiot et le Bailly sont les deux mamelles des petits étymologistes tels que moi. Le Gaffiot est en ligne, et c’est formidable, même si

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Divin repos

Je poursuis mes réflexions sur l’otium et la σχολη (scholê), et je remonte à la Genèse. Le texte nous dit qu’au septième jour, ayant terminé ce qu’il avait à faire, Dieu se reposa. Et il ajoute : « Dieu bénit le septième jour et le sanctifia car, ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre

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Négociable

L’otium, chez les Anciens, c’était à la fois le loisir le repos et l’étude. C’était la zone noble de l’activité humaine. Ce qui ne relevait pas de l’otium entrait dans le domaine du negotium, c’est-à-dire du négociable. Dans l’otium, la valeur n’avait pas de prix. Dans le negotium, la valeur devenait marchande et l’argent en

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Otium et negotium

La σχολη (scholê) des Grecs, c’est l’otium des Romains. C’est le loisir vertueux dont je parlais hier : celui qu’on emploie à fréquenter les Muses, l’« oisiveté du sage » chère à La Bruyère. Or le contraire de l’otium, sa négation en latin, c’est le negotium, c’est-à-dire le commerce. Et je me demande par quelle irrésistible et

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