Passer ma route

Maxime Le Forestier est actuellement en tournée. Dans un premier temps, il chante la dizaine de titres de son nouvel album (Paraître ou ne pas être). Dans un deuxième, il offre au public quelques-uns de ses « tubes ».

J’ai beaucoup aimé ses nouvelles chansons. Elles traitent de thèmes qui sont en phase avec son âge comme avec l’époque, et en entendant plusieurs d’entre elles je me suis dit que j’aurais pu écrire des choses voisines. Des ronds dans l’air par exemple est une jolie méditation sur les réseaux :
« Les paroles ne s’envolent plus : dommage
Sitôt prononcées elles restent coincées dans un nuage (…)
Rien ne se perd, rien ne s’oublie »
Il me semble que j’aurais juste marqué un peu plus le parallèle avec Lavoisier : « Plus rien ne se perd, plus rien de secret. Dommage. »

La chanson de lui que je préfère, c’est Passer ma route. Sa mélodie est prenante, douce, irrésistible, avec un parfum de reggae. Je l’ai adorée dès la première écoute, il y a vingt cinq ans. Elle dit la joie d’avancer en dehors des chemins tout tracés, et célèbre la sensation délicieuse de passer entre les gouttes, dans la jouissance consciente et forcément un peu égoïste de sa propre liberté.

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